D’abord, désolée pour la longueur de cet article, mais il fallait bien ça pour partager mes 2 semaines de bonheur à Filandia…
Partis de Guatapé le 31/10 en fin de matinée, c’est tôt le lendemain matin que nous débarquons à Filandia. Tellement tôt d’ailleurs, que l’hostel n’est pas encore ouvert… Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le trajet n’a pas été de tout repos. D’abord, le bus de Guatapé à Medellin nous a pris 4h contre les 2 que j’avais mis à l’aller. Ensuite, arrivés à Medellin, il a fallu passer du terminal Nord au Sud. Au moins cher comme d’hab, nous faisons le trajet en bus de ville, rempli à bloc bien sûr… Et le pilote je pense se prenait réellement pour Sebastien Loeb ! Enfin, le bon côté des choses est que le transfert a été rapide…
Là, à la gare de Medellin, nous attendons le dernier bus pour Perreira, car le fait d’arriver trop tôt nous ferait attendre longtemps à la gare le 1er bus du matin. Enfin, c’est dans la théorie, car nous sommes arrivés 3h30, soit plus d’une heure avant l’heure prévue. Du coup, ben y’a quand même fallu attendre plus de 2h le 1er bus pour Filandia… La nuit dans le bus a été courte, mais malgré cela, pas moyen d’arriver à dormir sur les sièges de la gare routière, chose pour laquelle je suis assez douée d’habitude… Peut-être que finalement j’ai assez dormi ! Bon, on attend tranquillement jusqu’à 6h, et on monte dans le 1er bus pour Filandia. Je m’écroule comme une masse ! Résultat, après 1 petite heure de route, c’est le chauffeur qui vient me bousculer pour me dire que l’on est arrivé… Gracias señor !
1/11 Découverte de Filandia
Après avoir trouvé porte close à l’hostel peu après 7h, nous avons tout simplement marché vers la place principale, où une panaderia (boulangerie) servait le petit déjeuner. Pour ma part, ce sera des œufs frits (oui oui, chez nous on dit œuf au plat, mais ici je confirme que l’appellation « huevos fritos » a tout son sens !) Je vais m’en accommoder, mais en revanche, s’il y a un bien une chose à laquelle je ne peux pas m’habituer, c’est le pain sucré, et ici, ils sont champions pour ça… Ok, lorsque l’on marchait en direction de l’hostel, j’ai repéré une femme vendant des « arepas con queso » dans la rue. J’y cours aussitôt, et je peux dire que ça s’accorde parfaitement avec les œufs. Et c’était aussi la meilleure arepa que j’aie mangé en Colombie…
Après ce bon petit déj, cette fois l’hostel est ouvert. Pas possible d’accéder au dortoir tout de suite, certains dorment encore, mais finalement, juste l’affaire d’une vingtaine de minute. On monte aussitôt se débarrasser de nos affaires, Matthieu s’installe déjà pour une sieste. Pour ma part, je redescends et du coup fait connaissance des autres voyageurs ainsi que des volontaires travaillant ici.
En début d’AM, après la sieste de Matthieu, nous partons nous balader un peu en ville, puis décidons d’aller voir le mirador. Il s’agit en fait d’une tour en bois, construite sur la colline jumelle de celle de la ville, et qui offre une jolie vue à 360° sur les environs. Retour à l’hostel le soir, et dodo de bonne heure, histoire de rattraper ma dernière nuit de transport !
2/11 Journée calme
Avant de venir ici, on avait lu sur le guide que le petit déjeuner était inclus, mais la bonne surprise ce matin c’est qu’il y a de la baguette au menu ! Pour commencer la journée donc, fruits frais, baguette, beurre et confiture…. Quel bonheur ! Pour la suite, ce sera une journée calme. Un peu de blogging et de tri de mes photos le matin histoire de rattraper mon retard, l’air de rien ça prend un temps fou tout ça ! Mais ça permet de replonger la tête dans de bon moment aussi…
L’après-midi, juste une petite balade en ville, à faire quelques provisions de fruits et légumes… Et je dois avouer qu’ici, ce n’est pas très cher…
Pour le soir, nous irons manger dans le seul restaurant mexicain de la ville. Un petit boui-boui comme on dit chez nous, mais la patronne, une femme d’un certain âge est adorable. Au choix, tacos, quesadillas ou burritos, pour un prix correct. Choix de 3 viandes marinées : poulet, porc ou bœuf, accompagné de salade et guacamole frais, ainsi qu’au choix 3 sauces pimentées, du plus au moins fort.
3/11 A la recherche de la double cascade…
A l’hostel, dans la liste des choses à faire ici se trouve une randonnée jusqu’à une double cascade. Après l’excellent petit déjeuner donc, nous décidons de nous y rendre. Nous partons ainsi en milieu de matinée, car étant en saison des pluies, les averses sont fréquentes en milieu d’AM. Nous nous dirigeons donc sur le chemin, et arrivés à la vierge, prenons à gauche comme on nous a annoncé. A partir de là, il faut repérer une espèce de kiosque sur notre gauche, et nous devrons prendre le chemin de gauche.
Nous marchons ainsi pendant au moins 2h, toujours à la recherche de ce fameux kiosque. Le chemin passe au milieu des plantations de café, pour un paysage magnifique ! Nous pouvons aussi admirer les bananiers, plantés ça et là au milieu des caféiers… Il paraît que cela permet d’avoir un café plus doux, plus fruité… Au bout d’un moment, je commence à demandé un peu aux locaux le chemin, mais entre ceux qui ne connaissent pas, et ceux qui parlent trop vite pour j’arrive à comprendre (un peu comme nos paysans dans le Haut-Doubs… rien capté à ce qu’ils disaient !). Bref, nous finissons par faire 1/2 tour, après avoir demandé de l’aide dans une maison… Sur le chemin inverse, nous nous ferons doubler par une motorbike transportant… un veau ! Oui, vous avez bien lu, le père au guidon, et le fils derrière qui porte le veau en travers… Bref, au bout d’environ 1h30 de marche dans le sens inverse, nous reconnaissons le kiosque… Il n’était pas bien loin après la vierge ! A ce moment, nous étions sans doute trop occupés à parler (cuisine Française) pour le remarquer. Cette fois, nous prenons le chemin et arrivons à une maison à la fin de celui-ci. Nous demandons s’il est possible d’’acheter un peu d’eau, la femme très gentil nous répond que non mais nous apporte 2 grands verres d’eau fraîche avec du sirop… Quel délice après tout ce temps à marcher sous le soleil !
Elle nous indique également le chemin pour descendre à la cascade, qui franchement n’était pas évident. Nous nous y aventurons, marchons dans la jungle, avec terrain super meuble, s’effondrant par moment sous nos pas. Pour ma part, je tomberai 2 fois, c’est la 1ère fois que ça m’arrive. Et la 2ème fois, en voulant me rattraper à un arbre, celui-ci a craqué, puis est juste tombé ! Bref, nous arrivons à la cascade. Je dois avouer qu’elle n’est pas impressionnante, mais c’est plutôt l’environnement dans lequel elles se trouvent qui rend ce lieu magique, et aucun touriste ! Nous nous posons un peu avant de remonter par un autre chemin, encore plus abrupte. Sortis de la jungle, nous découvrons que le ciel a changé de couleur, et que cela annonce très certainement la pluie pour bientôt.
Nous commençons le chemin du retour donc, lorsqu’une jeep arrive à notre niveau. Matthieu, exténué par la marche préfère rentrer en jeep. Pour ma part, je peux encore marcher, d’autant que le ciel menaçant donne de superbes couleurs et lumières pour faire des photos, mais en même temps, je ne sais pas quand passera le prochain véhicule, donc je monte également dans la jeep ! Nous arrivons en fin d’AM sur Filandia, et regagnons notre hostel.
Plus tard, Fransisco, un volontaire me propose de se joindre à lui et Andrea pour aller voir le coucher de soleil. Avec plaisir ! Et je dois dire que ce coucher de soleil nous a vraiment fait voyager, les paysages que nous y avons lu dans les nuages étant extraordinaires, plages Thaïlandaises, lac Atitlan, crocodiles… il suffit d’un peu d’imagination ! Retour pour le dîner, et ce soir un bon poulet rôti pour 1,20€, entier le poulet bien sûr !
4/11 et les autres jours… Ma vie à Filandia
Ok, je vais arrêter le détail jour par jour maintenant, puisque ça n’a plus aucun sens en ce qui concerne Filandia. Lorsque je suis arrivée ici, on m’avait demandé combien de nuits je comptais rester. J’avais répondu « sais pas, 2 ou 3 ! ». 3 nuits, ça aurait du me faire partir aujourd’hui. Mais ça, ben c’était avant. Je dois avouer que cette petite ville me plaît bien, loin du tourisme de masse, très agréable avec toutes ses tiendas de fruits et légumes… Sans compter que l’hostel où je reste a vraiment une atmosphère familiale. Du coup, je prends le rythme de vie « tranquila » comme on dit ici : c’est la 1ère fois de tout mon voyage où je ne me réveille pas avant 8h30 le matin ! Et généralement, après un délicieux petit déjeuner, j’écris un peu le matin, les autres se lèvent en général bien plus tard que moi… Pour le reste de la journée, nous vaquons à diverses activités : balades, cuisine, shopping… Bref, une vie un presque normal de sédentaire… A Filandia !
Ce soir, vendredi, nous sommes invités à aller jouer au Tejo. Alors à l’heure venue, c’est en compagnie de la mère et du frère du propriétaire de l’hostel, Fransisco, Andrea, Gerben et Matthieu que nous nous y rendons…
Mais le tejo ? Quézako me direz-vous ?
Je vais essayer de faire simple. C’est un jeu de précision de lancé, un peu comme la pétanque. Sauf qu’ici, on ne lance pas des boules, mais un palet en fer, et on ne vise pas un cochonnet mais un cercle qui se trouve sur un plan incliné couvert de glaise. Sur ce cercle, se trouvent 4 triangles en papier, qui sont en réalité des pétards, qui explosent lorsque le palet tombe dessus.
Le principe, on jour par équipe, à tour de rôle. La partie s’achève à 22 points, et il existe plusieurs manière obtenir des points :
– exploser un pétard, ce qui signifie fin de la manche et 3 points pour son équipe
– mettre le palet au milieu du cercle, ce qui signifie également fin de la manche et 6 points pour l’équipe
– si personne ne parvient ni au centre ni a exploser, lorsque tous les joueurs ont lancé, le joueur le plus proche du cercle remporte 1 point pour son équipe
C’est assez simple finalement, et très marrant, surtout que ça se joue en salle (genre boulodrome) avec plusieurs pistes de jeux. Du coup, chaque fois que ça explose, on sursaute au début…
Nous passons la soirée à jouer, jusqu’à pas loin de minuit. Mais à l’heure de rentrer, on nous embarque, à part Gerben qui rentre l’auberge, dans un bar pour danser la salsa. Je me retrouve a avoir des leçons particulières avec Jean-Pierre le frère du proprio de notre hostel, et malgré le nom, il est 100% Colombien. Je ne le croyais pas lorsqu’il m’a dit son prénom, il a fini par me montrer sa carte d’identité… Bref, la soirée avance tranquillement, et nous rentrons un peu avant 3h du matin… Fatigués, mais en ayant passé une superbe soirée !
Pour ma 2ème semaine à Filandia, je commence à prendre mes marques, avoir mon vendeur de fruits et légumes préféré, mon fournisseur de bon pain, mon petit train train quoi.
Le dimanche, balade sympa jusqu’à La Arabia, un petit village perdu au milieu des collines à 12km de Filandia. Avec Jenifer, une autre Française arrivée le jour où Matthieu est parti, nous partons de bon matin pour le village, enfin, d’abord notre but étant d’aller jusqu’à La India, un autre petit village, moins loin. Arrivée à celui-ci après à peine 1h de marche, nous avons décidé de continuer jusqu’à La Arabia, d’autant qu’apparemment aujourd’hui, c’est la fête… Nous y arrivons aux alentours de 13h, sous un ciel menaçant. Et effectivement, beaucoup de familles se trouvent là, à jouer au foot, nager dans la rivière ou encore pique-niquer le long de la rivière.
Nous aussi, on en profite pour un petit snack (pain et cacahuètes…), avant que la pluie se mette à tomber… Un vrai déluge ! D’abord nous courons nous mettre à l’abri d’une avancée de toit, mais tout le monde s’y entasse et l’eau qui déborde du chéneau transforme le sol en piscine… Du coup, nous courons pour remonter la rue qui mène à la rue traversante, et là, nous abritons sous le porche d’une maison. Il y a même de la place pour s’assoir… Il pleut comme vache qui pisse comme on dit chez nous, et pour un sacré moment. Nous attendons patiemment sous notre abri de fortune. La rue principale du village, ainsi que celle que nous avons empruntée pour remonter ressemble à une rivière… Enfin, au bout d’une heure, ça se calme. On essai de demander si quelqu’un remonte sur Filandia, mais personne, tant pis, on va marcher. De toute façon, il ne pleut plus. Nous marchons pendant environ une bonne heure, lorsque un pick-up s’arrête et nous demande où nous allons. « Filandia, c’est notre chemin, on vous dépose si vous voulez… » Avec plaisir ! Encore une chose qu’on apprend quand on est petit qu’on ne respecte jamais en voyage « Ne monte jamais avec des inconnus.. » Lol. Et heureusement, car tout le chemin du retour était en montée, forcément puisque nous avons descendu tout le chemin pour venir ici… On se fait déposer à la place principale du village et rentrons à notre hostel, histoire de prendre une bonne douche pour nous réchauffer…
Filandia aura aussi été l’endroit où j’ai recommencé à cuisiner, enfin je veux dire autre chose que des salades improvisées juste en coupant tomates, concombres, avocat ou autre légumes…
Un AM, alors que j’ai annoncé à Andrea qui a voyagé au Myanmar également que je prépare une salade de tomate du Myanmar pour le soir, elle me propose de partager son hummus si je partage ma salade de tomate… Deal accepté ! Et les repas sont toujours meilleurs lorsqu’ils sont partagés 🙂
Plus tard, dans la discussion, Fransisco (Mexicain) annonce que mardi il va cuisiner Mexicain et que ce serait bien si on pouvait tous faire un petit truc de notre pays… Mouais, pourquoi pas… Finalement, si tout le monde cuisine en même temps, ça ne va pas aller. Du coup, je décide de cuisiner Français le lundi soir : une ratatouille ! Et avec toutes ces boutiques de fruits et légumes, aucun soucis pour trouver les aliments,
. Et les légumes sont délicieux, c’est comme cuisiner les légumes du jardin chez nous. Pour le prix… 5,50€ une ratatouille pour 8, incluant 2 sachets d’herbes aromatiques et une bouteille d’huile d’olive… Dérisoire ! Le reste de la semaine, ce sera une alternance de repas partagés : Français le lundi donc, Mexicain le mardi, Hollandais le mercredi, Empañadas d’Argentine le jeudi, et Américano-Thaï le vendredi… Quelle semaine ! Du coup, avec ce planning, c’est la 1ère fois de mon voyage que je sais quelle jour de la semaine on est… Et pour continuer dans l’ambiance, tous les soirs seront passés à chanter alors que Gerben jouera de la guitare… De super moments en mémoire.
Le mardi, comme je n’ai pas à cuisiner (c’est au tour de Fransisco), nous partons avec un petit groupe jusqu’à Salento. Moi et Jenifer en bus, les autres à vélo (pas que je sois fainéante, mais le vélo c’est pas le top pour mes genoux…) Arrivée là-bas, je me rends compte que je n’ai rien raté à ne pas venir ici… C’est super super touristique ! Le centre ville est juste une concentration de boutiques de souvenirs et de restaurants, et pas donnés en plus. Nous faisons une petite virée jusqu’au point de vue qui domine la ville : la vue franchement est bien meilleure à Filandia ! En redescendant, nous nous baladons un peu dans la ville, de boutique en boutique… En début d’AM, on retrouve nos amis cyclistes pour le déjeuner. Nous passerons ensuite un bon moment à jouer aux cartes, avant de rentrer sur Filandia. Et le soir, quelle bonheur d’arriver sans avoir à se soucier du dîner… Délicieux repas Mexicain !
Ce soir, c’est les élections Américaines ! Du coup, nous sortons dans un bar histoire d’avoir un bon wifi pour suivre, Andrea Américaine est forcément très tendue… Surtout lorsque au fur et à mesure, les états se colorent en rouge… Pour ma part, je n’arrive (veux) pas y croire. Je rentre d’ailleurs me coucher avant le résultat. Ce n’est qu’au milieu de la nuit, alors que je me réveille vers 3h du matin que je découvre ce qui s’est passé. Un cauchemar peut-être ?? Non, je suis bien réveillée 🙁
Le lendemain, tout le monde a comme qui dirait la gueule de bois… On passe une partie de la journée à suivre un peu les infos… Pour ma part, j’ai besoin de me défouler, je pars dans l’AM pour une bonne séance de marche rapide, que je terminerai par des séries de course en montée. Ça fait un bien fou !
Un autre jour, tellement marre de mes longs cheveux qu’en me promenant dans la rue après avoir emmené mon linge à la laverie, je commence à regarder les salons de coiffure. Il y en a au moins 4 ou 5. J’en repère un qui a l’air moderne… De toute façon, c’est que des cheveux, si c’est raté, je mettrai ma casquette, c’est tout ! Je me lance, je montre mon habituel photo de moi les cheveux court et lui demande si elle peut me faire ça, et surtout le prix que ça va me couter. « Si si, no problemo ? 6000 pesos ». En Euro, ça fait 1,80 € ! Me voilà donc avec une nouvelle tête 45mn plus tard. C’est qu’il y en avait à couper, ma dernière coupe de cheveux datait de mon arrivée au Canada, mi-Mai. Et ça m’avait pas coûté ce prix là… Du coup c’est plus légère que je rentre à mon hostel, ça fait vraiment du bien…
Le vendredi, je vais me balader un peu à la ville de Quimbaya, histoire de voir à quoi ça ressemble. C’est la plus grosse ville des environs. On y trouve beaucoup de magasin, mais que de nécessité, pas des boutiques de souvenirs comme à Filandia. Sur la place principale, une jolie église surplombe l’endroit, et les paysages autour de la ville sont aussi jolis. Une petite AM de balade tranquille, puis retour à Filandia…
Le samedi, pour notre dernière journée à Filandia, je dis notre car Andrea a décidé de venir avec moi dans le désert de la Tatacoa demain afin d’assister à la super-lune (à ce moment là, je ne sais pas encore que l’on va voyager ensemble pour 2 mois ! Un record pour moi). Bref, nous partons l’AM jusqu’à La Finca Mirador avec Fransisco, une ferme de café qui comme son nom l’indique offre un point de vue magnifique. Depuis la terrasse du café-restaurant, nous avons une vue magnifique sur la vallée et les plantations de café. Nous y passons un bon moment, avant de revenir en fin d’AM sur Filandia, en jeep, puisqu’en chemin des Colombiens nous ont proposé de monter à l’arrière de la leur… Ah, je vais vraiment regretter les gens d’ici, si gentils, si spontanés et sans arrière pensées… Le soir, on mangera les restes de la veille et bien sur, chants et guitares !
Le dimanche sera plutôt tranquille, et nous prenons le bus pour Armenia en fin d’AM. Pas facile de dire au-revoir à tout le monde…
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